La commune de Mesquer – Quimiac présente une structure éclatée entre différents pôles d’attraction. Les deux principaux éléments qui la composent sont le bourg de Mesquer et celui de Quimiac
La Station de Quimiac s'étend depuis la pointe de la Croix jusqu'à la pointe de Merquel en suivant les plages de Lanséria, du Moulin, du Cabonnais et de Sorlock.
MESQUER - QUIMIAC SUR MER Mesquer-Quimiac sur Mer est située sur le littoral de l'Océan Atlantique, dans la presqu'île de Guérande, non loin de l'embouchure de la Vilaine. La baie ostréicole et mytilicole que forme le Traict de Pen Bé et qui borde le littoral nord de la commune constitue la limite septentrionale de la côte d'Amour.
Les communes limitrophes sont La Turballe, Piriac-sur-Mer, Saint-Molf et Assérac.
Mesquer-Quimiac sur Mer est à 8 km au nord de Guérande et 25 km au nord-ouest de Saint-Nazaire
Lieux et monuments à voir :
La maison du Patrimoine
Les chapelles
La pointe de Sorlock
Kercabellec
Le traict du Mes
Kerguilloté
Les plages
Le Toul ru - Sorlock - Lanseria - La plage du moulin - La baie du cabonnaie - La bôle et le phare de Merquel
La faune et la flore est riche à Mesquer-Quimiac, notamment grâce au marais salant du Rostu, qui permettent une extraction du sel qui n'a jamais cessée. Ce fut l'un des premiers marais exploité. Concernant la faune, celle-ci est multiples, on peut retrouver dans les marais des oiseaux caractéristique de paysage marécageux. De multiples crustacés vivent aussi dans ce marais, notamment dans le cours d'eau qui le traverse comme des crevettes, des écrevisses, des petits crabes et même parfois des poissons d'eau salée. Concernant la flore, on retrouve majoritairement un paysage de bruyère.
Mesquer-Quimiac sur Mer fut l'une des dernières communes de la Loire-Atlantique à avoir conservé l'usage de la langue bretonne, d'après un témoignage recueilli par Paulin Benoist (Exposition sur la langue bretonne au pays de Guérande) des anciens parlaient encore breton après 1830. En 1327 l'un des traducteurs du procès en canonisation de Saint Yves était Jacob le recteur de Mesquer.
Histoire
La possibilité d’exploiter le sel, denrée très recherchée, produit dans la saline du Rostu, explique l’occupation du site au moins dès l’époque romaine.
L’évangélisation qui suit donne à Mesquer son premier lieu de culte : le prieuré de Merquel est fondé par les moines de St-Gildas-de-Rhuys au VIIe siècle La chapelle du prieuré de Merquel fut dédiée à notre Dame et à Saint-Gildas. Comme en témoignent les toponymes et de nombreux patronymes locaux, au cours du Moyen Âge, les bretons s’installent dans le pays de Mesquer. Les Bretons implantèrent leur civilisation et leur langue, toutes deux déjà héritées des Celtes. À Mesquer, le type de l’habitat démontre encore leur influence.
L’activité salicole s’est développée au fil des siècles pour atteindre son apogée au XIXe siècle. Le sel est embarqué au port de Kercabellec et exporté sur toute la façade atlantique de l’Europe. À cette époque, le commerce mesquérais se développe, et toute une société de cap-horniers, de paludiers et de douaniers se constitue.
Mesquer fut l'une des dernières communes de Loire-Atlantique à conserver l'usage de la langue bretonne, jusqu'au milieu du XIXe siècle. L'un des traducteurs requis lors du procès en béatification de Saint Yves au XIVe siècle était Jacob recteur de Mesquer. Il fut supplanté par le gallo (dialecte roman de haute-bretagne), encore parlé jusqu'à une époque récente, il a d'ailleurs conservé des termes bretons, dont le verbe chouquë (s'asseoir) issu directement du breton local choukeñ (s'asseoir) dans la phrase collectée par Jean Bertho : Chouque-te don.